Les larmes de nos parents
Tout a commencé par un drame. Chun, la fille de Jin Su et Eleesha, est morte dans un accident de cloud-surf lors de sa première compétition. Le couple a refusé d'accepter ce coup du sort et plutôt que de pleurer leur fille ou de lancer de multiples procès contre les organisateurs de la compétition, ils ont préféré dilapider leur fortune en recherche pour ramener leur défunte fille.
Les travaux sur la médecine n'ont pas pu aboutir à cause de l'état du cerveau de la jeune morte, et au bout de dix ans de recherches dans ce domaine, ils ont abandonné la piste. Les chercheurs leur proposaient de cloner l'enfant, mais ils ne se sont pas laissé leurrer. Ils voulaient retrouver l'esprit de leur fille, non son corps, et le clonage n'aurait pas ramené sa mémoire.
Mais pendant ce temps et en cachette, Eleesha avait décidé de financer des études très controversées sur les voyages dans le temps, sans même en parler à son époux vu les faibles chances d'obtenir des résultats exploitables et l'interdiction gouvernementale…
Un coup de génie
Un coup de fil de Raluca, au beau milieu de la nuit, rendit espoir au couple. La jeune scientifique venait de réussir à ramener un chat du passé ! Au début, Jin Su n'y croyait pas, mais l'équipe scientifique de Terrence Archer venait bel et bien de réaliser l'impossible. Eleesha parvint à convaincre son époux de se rendre à leur laboratoire secret pour voir l'incroyable découverte de leur propre yeux.
Le Pilier Intemporel de Linéarisation Graduelle de la Réalité à Équilibre Dynamique (PILGRED) trônait au centre du laboratoire entouré par l'équipe de recherche temporelle au grand complet. Terrence, le chef d'équipe, laissa l'honneur à Raluca d'expliquer ses travaux sous les regards débordant de fierté de Kuan Ti et Hua. Une machine parfaitement fonctionnelle.
A la recherche du passé
Les savants fous utilisaient des objets technologiques spéciaux comme catalyseurs pour orienter les transferts temporels, mais les premiers résultats ne furent pas très concluants. Ils ramenèrent par exemple un homme préhistorique et un philosophe, ce qui posa quelques problèmes, notamment d'éthique.
Après avoir transféré dans leur époque dix victimes qui n'avaient rien demandé à personne, ils réussirent enfin à ramener l'enfant disparue… Mais à quel prix. Ayant compris que la machine avaient besoin d'un catalyseur rappelant la personne, le plus précis possible, pour fonctionner, ils utilisèrent Kivanç, le jeune frère de Chun, et l'abandonnèrent sans bien se rendre compte de ce qu'ils faisaient dans une autre époque.
Règlement de compte
Dans l'euphorie de la victoire, le Noeud Essentiel de Réflexion de l'Ordinateur Neuronal (NERON) s'est activé tout seul comme une entité encore inconnue en prenait le contrôle.
NERON
VOUS ÊTES ALLÉS TROP LOIN, HUMAINS ! Vous rendez vous seulement compte de ce que vous avez fait ?
Vous avez dispatché des artefacts dans le temps, et si vous ne les récupérez pas, elles perturberont le cours des choses et le monde tel que vous le connaissez sera détruit.
Aucun des êtres que vous avez ramenés ne doit JAMAIS avoir la moindre implication dans l'univers contemporain, ou la faille dans la cohérence du monde érodera peu à peu la réalité ! Dans l'idéal, ils doivent rentrer chez eux, mais le plus urgent est de récupérer les artefacts que vous avez laissés dans le passé avant qu'ils ne détruisent le cohérence du Monde.
Je suis le Maître des Gardiens de la Cohérence Temporelle, et mon oeil ne vous lâchera pas tant que vous n'aurez pas réparé vos erreurs. Quant à l'enfant que vous avez ramenée, elle est défunte et doit le rester ! Seule sa mort librement consentie pourra ramener son frère dans sa réalité. Les Gardiens de la Cohérence ne pourrons jamais vous forcer la main, mais ceci est votre dernière chance de réparer vos erreurs.
Le PILGRED a surchauffé à l'arrivée de Chun, il doit être réparé le plus vite possible et avant toute chose. Aucune expédition n'est possible si il n'est pas réparé.
Les projets et les recherches servent à améliorer l'habitat, et certains aideront à l'accomplissement de la mission, donc à vous de voir si vous les faites ou non.
La communication permet de contacter Kivanç, qui depuis le non-temps où il est coincé, pourra vous donner des bonus pour réussir votre mission de secours.
Le scan de planètes est la recherche des artefacts perdu dans la trame temporelle. C'est évidemment une science très inexacte.
Les mouvements du vaisseau sont les paramétrages du PILGRED pour une destination temporelle. Seul Jin Su a la main dessus, car il est le seul à ne pas avoir trempé directement dans cette sale affaire.
Les expéditions sont des sorties dans le passé pour retrouver les artefacts perdus. Les voyageurs temporels mettent à chaque fois leur vie en jeu.
Le retour sur Sol est l'ouverture des portes du laboratoire. Si il est fait alors que les voyageurs temporels sont encore à bord, vous signez la destruction de la réalité.
L'Eden est une idée folle de Terrence. Il veut créer une bulle temporelle dans laquelle tout l'équipage pourrait vivre malgré les différentes époques, mais si Kivanç est toujours coincé (donc que Chun est en vie) et que tout les artefacts n'ont pas été retrouvés, le monde extérieur sera détruit et vous serez les seuls survivants. Avec cette solution, les voyageurs temporels (excepté Chun) pourront rester à cette époque sans détruire complètement le monde… Normalement.
Pour être renvoyé chez lui, un voyageur temporel doit être abandonné après que l'équipage ait retrouvé l'artefact qui lui correspond. Après ne signifie pas immédiatement après, il peut parfaitement se faire abandonner juste avant un retour sur Sol. Une fois chez lui, sa réalité reprendra son cours là où il l'a laissée.
Pour sauver Kivanç, Chun doit se donner la mort avec le suceur de spore dans la Baie Icarus. Elle est la seule à pouvoir sauver son frère (elle peut bien évidemment le faire juste avant un retour sur Sol… Voire le laisser salement crever en condamnant également le reste du Monde et partir sur l'Eden, personne ne peut l'y forcer).
Les iTrakies sont des module de traduction universelle instantanée qui permettent à tout le monde de communiquer.
Meurtres interdis, sauf raison RP (avec accord entre les joueurs).
Attention : Les meurtres ne résolvent pas les incohérences temporelles, bien au contraire. Un mort ne peut pas réparer ses erreurs. L'assassinat des Esprits (Mush) serait une aberration car vous tueriez l'humain, et même pas l'esprit.
Les Gardiens de la Cohérence
Les Mushs
Ils sont les Gardiens de la Cohérence Temporelle, et ils n'avaient encore jamais eu autant de travail. Leur rôle est de faire en sorte que rien ne viennent perturber l'avancée du temps. Ils n'ont rien d'humain, ce sont des esprits qui s'incarnent un moment dans un corps, et quand ils le quittent, l'humain a la sensation d'avoir un trou de mémoire. Habituellement, ils se montrent discrets, prenant possession des humains par exemple après une beuverie ou durant la nuit. Ils ont pour règle d'or de ne pas perturber le monde matériel tant que la trame temporelle n'est pas en danger, et se montrent toujours très discrets, mais l'heure est grave.
Leurs lois sont très strictes, ils ne peuvent pas forcer les humains à agir contre leur gré, ni les tuer, les torturer, les menacer… Mais ils peuvent jouer avec les mots et les convaincre. Ils suivent à la lettre les directives de N.E.R.O.N. (quand celles-ci ne vont pas à l'encontre de leurs interdits, bien entendu).
Compétences autorisées : Phagocytose, Dur-à-Cuir, Transfert, Résistance à l'Eau, Portier (pour raison RP uniquement), Piège Moisi (pour raison RP uniquement), Dialoguiste, Bacterophilie (pour raison RP uniquement), Fertile, Esprit du Mycéllium, Piratage radio (prise de contrôle momentanée d'un autre humain), Conspirateur
Conversions interdites
Meurtres interdis
NERON : Le Maître des Gardiens de la Cohérence
Il est le Maître des Mushs, et il est très en colère. Comment les humains peuvent-ils être aussi stupides ? Ils tentent des expériences sans se soucier des conséquences, même quand ils risquent d'entraîner leur propre destruction. Si il pouvait agir… Mais il n'en a pas le droit.